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Partir étudier en Australie : l’expérience inspirante de Laure à Sydney

Dernière mise à jour : 10 oct.

Partir à l’étranger pour ses études est une aventure à la fois excitante et pleine de défis. Laure, originaire de France, a choisi l’Australie pour poursuivre un master en science politique. Elle a vécu deux années d’études à Sydney, avant de devenir salariée sur place depuis maintenant un an et demi.


Entre démarches administratives, découvertes culturelles et adaptation à un nouveau système universitaire, elle nous partage son expérience unique et ses conseils pour réussir une telle aventure.



Pour aller plus vite dans tes recherches

Étudier en Australie : parcours et admission en master

  • Parcours avant de partir et choix du master

  • Choix de l’université australienne

  • Démarches d’admission (dossier, tests, lettres, équivalences)

  • Difficultés rencontrées dans le processus

Vie universitaire en Australie : cours, pédagogie et opportunités

  • Comparaison du système universitaire australien et français

  • Cours et modules marquants

  • Recherche, stages et opportunités professionnelles

  • Différence d’approche en science politique

  • Accès aux clubs étudiants et associations

S’installer en Australie : logement, visa et adaptation culturelle

  • Installation : logement, démarches et visa étudiant

  • Choc culturel à l’arrivée

  • Difficultés liées à la langue

  • Différences dans la vie quotidienne par rapport à la France

Logement et coût de la vie à Sydney : conseils pratiques pour étudiants internationaux

  • Choix du logement (colocation, résidence, etc.)

  • Comment trouver son logement (plateformes, groupes Facebook, bouche-à-oreille)

  • Gestion du budget quotidien (logement, nourriture, transport, loisirs)

  • Budget logement mensuel et comparaison avec la France

  • Dépenses quotidiennes principales et coût moyen

  • Facilité de gestion du budget étudiant

  • Aides financières, bourses et jobs étudiants

  • Astuces et bons plans pour réduire les dépenses

Vie sociale et expériences personnelles en Australie

  • Rencontre avec les Australiens et autres étudiants internationaux

  • Impact sur la vision du domaine d’études et du monde

  • Activités et voyages en dehors des cours

  • Découverte de lieux insolites ou “spots secrets”

  • Plus beaux souvenirs pendant le master

Après le master en Australie : carrière et perspectives

  • Aide professionnelle grâce au master (stages, réseau, compétences)

  • Ce qui serait changé si le master était refait

  • Conseils pour les étudiants français souhaitant étudier en Australie


Étudier en Australie : parcours et admission en master


Peux-tu nous expliquer ton parcours avant de partir en Australie et pourquoi tu as choisi un master de science politique là-bas ?


J’ai obtenu un baccalauréat scientifique en France avant d’entreprendre une licence de droit public à l’Université d’Aix-en-Provence. Depuis longtemps, j’avais le projet de poursuivre mes études à l’étranger, mais la période du Covid et la fermeture des frontières m’ont contrainte à repousser ce projet. J’ai alors travaillé pendant environ huit mois au service des finances publiques de l’île de la Réunion. Lorsque les frontières ont rouvert, j’ai choisi d’intégrer un Master en relations internationales, avec une spécialisation en droit international, à l’Université de Sydney. Ce choix s’expliquait par mon intérêt pour les relations internationales et la politique publique, domaines dans lesquels je souhaitais orienter ma carrière.  


Comment as-tu choisi ton université australienne ? Quels critères ont pesé dans ta décision (classement, spécialités, ville, ambiance) ?


J’avais postulé dans plusieurs universités australiennes, notamment à Melbourne et Canberra. Le choix de Sydney s’est imposé d’abord pour des raisons académiques : son classement et sa réputation internationale étaient pour moi essentiels, surtout si je décidais un jour de revenir en France. Ensuite, le contenu du Master correspondait parfaitement à mes intérêts. Enfin, la ville elle-même a pesé dans la balance : je voulais vivre à Sydney et profiter de tout ce que la ville offrait, tant sur le plan académique que personnel.


Quelles ont été les démarches d’admission (dossier, tests d’anglais, lettres de motivation, équivalences…) ?


J’ai fait appel à une agence australienne spécialisée dans l’accompagnement des étudiants étrangers nommée 'Boomerang Australia Studies', ce qui m’a grandement simplifié les démarches. Il me suffisait de leur transmettre mes documents, et ils se chargeaient du reste. J’ai dû passer un test d’anglais et rédiger une lettre de motivation. En revanche, je n’ai pas eu besoin de demander d’équivalences : ma licence française était directement reconnue comme un bachelor.


As-tu rencontré des difficultés dans le processus (administratif, reconnaissance des diplômes, délais) ?


Globalement, les démarches se sont déroulées sans difficulté majeure. Le principal obstacle a été lié au contexte sanitaire : je n’ai pas pu commencer mon Master à la date prévue initialement et ai dû attendre la réouverture des frontières australiennes. Par ailleurs, même si j’ai toujours eu un bon niveau d’anglais, le test officiel m’a semblé plus exigeant que prévu. Il ne s’agit pas seulement de savoir parler anglais, mais de maîtriser une approche très académique et codifiée. Cela demande une préparation spécifique et peut représenter un coût supplémentaire si l’on doit le repasser.


Vie universitaire en Australie : cours, pédagogie et opportunités


Comment décrirais-tu le système universitaire australien par rapport à la France (pédagogie, autonomie, relation avec les professeurs) ?


Le système est très différent de celui que j’avais connu en France. En master, il y a beaucoup moins d’heures de cours : c’est nettement moins intensif et cela laisse plus de place à l’autonomie. La majorité de l’évaluation repose sur des travaux écrits à rendre tout au long du semestre, souvent assez conséquents, qui demandent une bonne organisation. En revanche, il y a très peu d’examens finaux. La relation avec les professeurs est également différente : elle est beaucoup plus accessible et informelle. On les appelle par leur prénom et il est facile d’aller leur poser des questions ou de demander des conseils. Globalement, j’ai trouvé l’expérience moins intense qu’en France, mais plus flexible et compatible avec une vie étudiante équilibrée.


Quels cours ou modules t’ont particulièrement marquée dans ton master ?


Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la liberté de choix des matières. Contrairement à la France, où les cours obligatoires dominent, seules quatre ou cinq matières étaient imposées durant mon master. Le reste était entièrement modulable. J’ai ainsi pu orienter mon cursus vers des sujets qui m’intéressaient particulièrement, comme Droit et technologie ou Technologies émergentes et enjeux éthiques. Ces modules m’ont vraiment marquée, car ils apportaient un regard moderne et concret sur les enjeux actuels.


Est-ce que la recherche, les stages ou les opportunités professionnelles étaient intégrés dans ton programme ?


Oui, il existait un module optionnel appelé placement, qui correspondait à un stage intégré au cursus. J’ai choisi de le réaliser lors de mon dernier semestre. Ce stage, bien qu’il ne soit pas rémunéré puisqu’il est considéré comme une matière académique, m’a permis de décrocher mon premier emploi à la suite du master. C’était une passerelle très intéressante vers le monde professionnel.


As-tu senti une approche différente de la science politique en Australie par rapport à ce que tu connaissais en France ?  


Oui, l’approche était assez différente. J’ai été surprise de constater qu’il y avait très peu de cours sur les conflits ou la géopolitique, des thématiques pourtant centrales dans les cursus français. En Australie, l’orientation est davantage tournée vers des problématiques appliquées, en lien avec le marché du travail local. C’est pour cela que j’ai privilégié des cours liés au droit et à la technologie, car ils correspondaient davantage aux opportunités professionnelles sur place. Cela m’a permis d’acquérir des compétences plus transversales et adaptées au contexte australien.


As-tu eu accès à des clubs étudiants ou associations ? Quels étaient leurs rôles dans la vie universitaire ?  


Oui, l’Université de Sydney propose un très large choix de clubs et d’associations. Il en existe pour absolument tout : clubs politiques, culturels, artistiques, sportifs, ou même très spécifiques, comme un club pour les amateurs de chats ou un autre dédié à Taylor Swift. Ces clubs occupent une place importante dans la vie de campus, surtout pour les étudiants en bachelor. En revanche, les masters accueillent surtout des étudiants internationaux ou des professionnels déjà en activité, parfois plus âgés, qui reprennent des études pour évoluer dans leur carrière. Du coup, l’implication dans les clubs est souvent moindre pour les étudiants en master.


Etudiante à Sydney caressant un kangourou allongé dans un parc animalier en Australie, expérience typique pour découvrir la faune locale.

S’installer en Australie : logement, visa et adaptation culturelle


Comment s’est passée ton installation en Australie (logement, démarches administratives, visa étudiant) ?


Mon installation s’est faite très simplement. Pour le visa étudiant, je n’ai rencontré aucune difficulté : il a été délivré en quelques minutes et l’agence qui m’avait accompagnée pour mon dossier m’a bien guidée. J’avais aussi souscrit à une assurance santé étudiante internationale (CHAPKA), qui a très bien fonctionné. Pour le logement, j’ai trouvé une colocation via les groupes Facebook comme Sydney Rentals ou Sydney Housemates. J’ai eu la chance de trouver avant même mon arrivée en Australie, donc j’avais déjà un toit en arrivant, ce qui a rendu les choses très fluides.


As-tu eu un choc culturel en arrivant ? Si oui, lequel ?  


Je n’ai pas eu de véritable choc culturel. Il y a eu de petites choses qui m’ont surprise au fil du temps, mais rien de brutal à mon arrivée.


As-tu rencontré des difficultés liées à la langue dans la vie quotidienne ou à l’université ?  


Non, je suis arrivée avec déjà un très bon niveau d’anglais, donc je n’ai pas eu de problèmes particuliers. À l’université, au début, participer en classe pouvait être intimidant car on n’a pas envie de faire de fautes ou de bégayer, mais ça passe vite et on prend rapidement confiance.


Quelles ont été les plus grosses différences dans la vie quotidienne par rapport à la France ?


La première différence qui m’a marquée, c’est la sécurité à Sydney : la ville est extrêmement sûre, et ça change beaucoup du quotidien en France. L’autre différence majeure concerne le rapport au travail : en Australie, la majorité des jeunes commencent à travailler dès 16 ans, même pendant le lycée. C’était frappant de voir que, par exemple, tous les employés de McDonald’s étaient mineurs. En France, au contraire, beaucoup d’étudiants attendent l’été pour travailler. Cela m’a encouragée à m’adapter : j’ai commencé à donner des cours de français à des Australiens, en montant une petite activité à côté de mes études.


Logement et coût de la vie à Sydney : conseils pratiques pour étudiants internationaux


Où as-tu choisi de te loger pendant ton master (résidence universitaire, colocation, appartement, famille d’accueil) et pourquoi ?


J’ai choisi d’habiter en colocation, principalement pour des raisons économiques, car c’est la solution la plus abordable à Sydney. Mais c’était aussi un choix personnel : je savais qu’en colocation, je rencontrerais tout de suite des gens, que je ne serais pas seule, et que j’aurais des amis avec qui partager des moments du quotidien. Je n’avais jamais expérimenté la vie en colocation auparavant, et je voulais profiter de mon séjour en Australie pour découvrir cette manière de vivre.


Comment as-tu trouvé ton logement (plateformes, aides de l’université, bouche-à-oreille, groupes Facebook) ?


J’ai trouvé mon logement via les groupes Facebook, qui sont très utilisés à Sydney pour les colocations (Sydney Rentals, Sydney Housemates, etc.). Il existe aussi une plateforme appelée flatmates.com.au, mais personnellement je ne l’ai pas beaucoup aimée. Les groupes Facebook m’ont paru plus pratiques et plus efficaces.


Comment as-tu géré le coût de la vie sur place (budget logement, nourriture, transport, loisirs) ?


Le logement représente la dépense la plus importante à Sydney, car il est particulièrement cher. Pour le reste (alimentation, transport, loisirs), les coûts sont plus raisonnables. J’ai eu la chance du bénéfice du soutien financier de mes parents, de ma mère et aussi de mon père, pour absolument tout, pas seulement pour le logement. En complément, mes cours de français me rapportaient environ 400 dollars australiens par semaine, soit environ 1 600 AUD par mois, ce qui équivaut à environ 950 € par mois (selon le taux de change actuel). Cet apport était très utile pour mes dépenses quotidiennes.


Peux-tu nous donner une idée du budget logement mensuel en Australie par rapport à la France ?  


Le logement en Australie est beaucoup plus cher qu’en France, et les loyers sont indiqués à la semaine. Tout dépend du quartier : vivre à Bondi, par exemple, coûte beaucoup plus cher qu’à Glebe ou Newtown, proches de l’Université de Sydney. En moyenne, une chambre en colocation coûte entre 250 et 400 AUD par semaine, soit : environ 1080 à 1730 AUD par mois ce qui équivaut à 640 à 1 020 € par mois (selon le taux de change actuel). La colocation est quasiment indispensable, sinon c’est inabordable pour un étudiant.


Quelles sont les principales dépenses quotidiennes (alimentation, transports, téléphonie, sorties) et leur coût moyen ?


Mes principales dépenses étaient la nourriture, les transports, les sorties et les frais de téléphone/internet. Je m’étais fixé un budget global d’environ 350 AUD par semaine pour tout, soit : environ 1 500 AUD par mois, ce qui correspond à 880 € par mois. Ce budget me permettait de couvrir mes besoins tout en me faisant plaisir de temps en temps (restaurants, sorties).


As-tu trouvé qu’il était facile de gérer ton budget étudiant là-bas ?


Oui, j’ai trouvé la gestion assez simple, surtout parce que j’ai toujours eu une bonne organisation financière. J’ai eu la chance d’avoir assez d’argent pour ne pas être en difficulté.


Est-ce que tu as pu bénéficier d’aides financières, bourses ou d’un job étudiant pour couvrir une partie de tes frais ?


Non, il ne faut pas se faire d’illusions : en Australie, il n’existe pas d’aides financières pour les étudiants étrangers, contrairement à la France. La seule possibilité, c’est d’obtenir une scholarship (bourse universitaire) ou de contracter un prêt étudiant en France. En revanche, j’ai eu des jobs étudiants. Je donnais des cours de français qui me rapportaient environ 400 AUD par semaine (≈ 1 600 AUD par mois / 950 € par mois). Plus tard, j’ai aussi été contactée par un college de l’Université de Sydney pour donner des cours d’anglais, ce qui me rapportait environ 300 AUD par semaine supplémentaires. Certaines semaines, je pouvais donc atteindre jusqu’à 800 AUD (450€), ce qui n’était pas négligeable.


Y a-t-il des astuces ou bons plans que tu recommanderais aux futurs étudiants pour réduire leurs dépenses ?


Faire ses courses dans des supermarchés abordables comme Aldi ou Coles. Trouver un job étudiant : c’est extrêmement courant en Australie, presque tout le monde en a un. Ne pas en avoir paraît même inhabituel. Cela aide énormément à couvrir les frais et à mieux s’intégrer.


Étudiante  à Sydney posant devant le Harbour Bridge, symbole incontournable de l’Australie, lors d’une expérience à l’étranger.

Vie sociale et expériences personnelles en Australie


As-tu facilement rencontré des Australiens ou surtout d’autres étudiants internationaux ?


Oui, j’ai rencontré des Australiens assez facilement. Avant même mon arrivée, j’ai fait le choix de chercher uniquement des colocations avec des Australiens, pour vraiment m’immerger dans la culture locale. J’ai donc vécu avec des Australiennes qui m’ont présentée à leurs amis, ce qui m’a permis de me créer rapidement un cercle australien. À l’université, les masters comptent une majorité d’étudiants internationaux, ce qui rend un peu plus difficile le fait de rencontrer des Australiens, mais j’ai tout de même réussi à en trouver. À travers mon travail et d’autres rencontres, j’ai aujourd’hui un cercle équilibré : des amis australiens, des amis étrangers/expats, et aussi quelques amis français. J’aime bien cet équilibre qui apporte le meilleur des deux mondes.


Est-ce que ton expérience a changé ta manière de voir ton domaine d’études, ou ta vision du monde en général ?


Oui, énormément. En France, on a tendance à penser que les études enferment dans une “case” et que tu ne pourras travailler que dans ton domaine académique. En Australie, c’est très différent : il existe beaucoup plus d’opportunités professionnelles qui ne dépendent pas uniquement de ce que tu as étudié. Même sans diplôme en business, tu peux réussir dans ce secteur si tu en as les compétences. Cela m’a ouvert l’esprit et m’a permis de voir mon avenir professionnel avec beaucoup plus de flexibilité. Plus largement, j’ai aussi réalisé qu’on pouvait avoir une très belle qualité de vie après les études en Australie, ce que je n’aurais pas retrouvé en France.


Quelles activités ou voyages as-tu pu faire en dehors de tes cours (road trips, découvertes culturelles, rencontres locales) ?


Je n’ai pas fait beaucoup de road trips, mais j’ai voyagé avec mes parents lorsqu’ils sont venus me voir : nous sommes partis de Sydney jusqu’à Airlie Beach et Hamilton Island, ce qui a été une expérience incroyable. Grâce à mon travail, j’ai également eu la chance de voyager à Perth et à Karratha, en Australie-Occidentale, après mon Master. J’ai aussi fait quelques week-ends à Melbourne. En dehors de l’Australie, j’ai pu voyager deux fois au Japon et j’ai découvert Fidji, qui a été un voyage inoubliable. J’aimerais d’ailleurs faire la Nouvelle-Zélande prochainement.


As-tu découvert un ‘spot secret’ ou un lieu insolite que tu conseillerais aux futurs étudiants ?  


Je n’ai pas vraiment de “spot secret” précis à partager. Mais Sydney est une ville magnifique où il y a toujours quelque chose à découvrir, que ce soit des restaurants uniques, des petites balades ou des lieux cachés. Si on est curieux et qu’on prend le temps de chercher, on peut toujours tomber sur de vraies pépites.


Quel a été ton plus beau souvenir pendant ce master ?


Je dirais que mon plus beau souvenir lié directement au master a été la remise de diplôme. C’était impressionnant et émouvant, surtout que mes parents avaient fait le déplacement. Cela ressemblait à ce qu’on voit dans les films, avec la toge et le chapeau, ce qui m’a beaucoup marquée. En dehors du cadre universitaire, mon voyage à Fidji reste un souvenir exceptionnel, probablement le plus fort de cette période.


Après le master en Australie : carrière et perspectives


Est-ce que cette expérience t’a aidée professionnellement (stages, réseau, opportunités, compétences acquises) ?


Oui, cette expérience m’a énormément aidée. Grâce à mon master, j’ai pu effectuer un stage qui s’est transformé en emploi, et ce premier poste m’a ensuite permis d’obtenir un autre travail encore plus aligné avec ce que je voulais faire. Je n’ai jamais eu de période de chômage depuis mon arrivée en Australie : j’ai toujours eu une opportunité qui en entraînait une autre. C’est une grande différence par rapport à la France, où beaucoup de mes amis ont dû faire face à de longues recherches d’emploi après leurs études.


Si tu devais refaire ton master, est-ce que tu changerais quelque chose ?


Globalement, je referais les mêmes choix. La seule nuance serait peut-être de m’orienter vers le master Public Policy plutôt que Relations Internationales. Les deux programmes sont très proches et partagent beaucoup de matières, mais en Public Policy certaines matières imposées auraient été plus pertinentes pour mes objectifs. Cela dit, dans l’ensemble, je n’ai aucun regret majeur.


Quels conseils donnerais-tu à un étudiant français qui voudrait faire un master en Australie aujourd’hui ?


Améliorer son anglais : C’est essentiel. Bien sûr, on progresse sur place, mais il faut arriver avec un bon niveau pour profiter pleinement de l’expérience. S’intégrer vraiment : Ne reste pas enfermé dans un cercle d’étudiants français. Cherche une colocation avec des Australiens, crée des liens locaux, imprègne-toi de la culture. Personnellement, j’ai attendu six mois avant d’avoir mes premiers amis français, et je ne regrette pas : cela m’a permis de développer mon cercle d'amis australiens très rapidement. Profiter du système de visas : Un master de deux ans reconnu en Australie ouvre droit à un visa post-études (Subclass 485). C’est une opportunité précieuse pour rester, travailler, et éventuellement obtenir un sponsor si tu veux prolonger ton séjour. Il ne faut vraiment pas négliger cet avantage. Profiter à fond de l’expérience : Au-delà des études, c’est une aventure humaine incroyable, qui peut transformer aussi bien ta carrière que ta vision du monde.


Étudiante profitant de la vue sur l’Opéra de Sydney et le Harbour Bridge, deux monuments emblématiques d’Australie, au bord de l’eau par une journée ensoleillée.

L’expérience de Laure en Australie illustre parfaitement à quel point partir étudier à l’étranger peut transformer une vie, tant sur le plan académique que personnel. Entre démarches administratives, adaptation culturelle, vie étudiante et perspectives professionnelles, son parcours montre qu’oser franchir le pas ouvre la voie à des opportunités uniques et à une ouverture d’esprit précieuse.

Pour suivre de plus près son aventure, découvrir ses conseils pratiques et s’inspirer de son quotidien en Australie, vous pouvez retrouver Laure sur ses réseaux :



Toi aussi tu veux partager ton expérience à l'étranger ?



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